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12 septembre 2009Fantômes
6 septembre 2009Constatant que malgré une inactivité totale et probablement définitive, des internautes font tourner le compteur des visites d’un blog quasi-mort , je vous pose la question : que cherchez vous en venant me hanter ainsi ?
Je laisse les commentaires ouverts à cet effet, et serais fort curieux d’en connaître les motifs.
Hollande : 100% sortant
22 novembre 2008Juste pour pointer, dans un moment où chaque socialiste cherche, l’air hagard, un responsable ou une explication à une situation où ils refusent de se reconnaître, la part prise par leur merveilleux 1er secrétaire , François Hollande
Regardons objectivement tout ce qu’il n’a pas fait, ni entrepris, ni même esquissé en pensée, … et si cela vous est difficile , imaginez ce qu’il aurait pu faire, initier, mobiliser, impulser .
Aucune vision, ancun élan, aucune audace : dix années passées au service de la congélation et gestion des ambitions des autres , dix années de petites phrases calibrées pour laisser une fenêtre de tir personnel à sa petite ambition .
Sous prétexte d’être au service de tous, il ne sert plus personne et ne défend plus aucune idée un peu rablée : avec lui c’est le consensus gélatineux autour d’idées ramenées à des truismes et noyées dans des formulations simplificatrices et reversibles.
Admirez sa façon d’éluder éternellement les problèmes , sa manière d’engluer les autres dans leurs contradictions et leurs intérêts. Un véritable parasite indolore , incolore et sans grande saveur, tout juste bon à quelques traits d’esprits , ramenant la fonction de 1er socialiste à la conservation de situations favorables au guêt très discret d’une occasion favorable à la poursuite de son trajet politique.
Et c’est ce type qui n’aura finalement jamais pesé sur quoi que ce soit, qui s’est toujours trompé (si cette notion a un sens face à son discours réversible et ankylosant), qui quitte le PS sans avoir influé en quoi que ce soit le déroulement de la pantomime actuelle (Ah si, il a ringardisé Delanoé !) , c’est ce type donc, qui a pu imaginer qu’il pouvait avoir un destin présidentiel.
Tout de même, on pourra lui concéder l’art d’ avoir passé pour quelqu’un d’habile. C’est sa seule habileté , mais elle lui permet de quitter les lieux discrètement sans qu’on fasse aucun droit d’inventaire sur ses 10 années à la tête du PS.
PS/ Il lui reste à traiter la validation de cette majorité surréaliste à 18 voix près : je vais me régaler à l’écouter et l’observer, dans le dit et le non dit, le fait et le non fait.
Winterreise
20 novembre 2008On sollicite mon (humble) avis sur une version du ‘Voyage d’hiver’ de F.Schubert. C’est une oeuvre qui séduit moins, d’emblée, que son « Schwanengesang ».
J’ai écouté la version de Hanz Hotter et G. Moore : elle correspond à une esthétique de la voix , dans sa forme et dans la traduction des émotions, datée. Cruel ? La sincérité et l’émotion ont des codes propres à chaque époque.
Par contre celle de nos deux compères Fischer-Dieskau&Moore tient admirablement la route.
Mais une autre me semble également lumineuse avec Thomas Hampson et Wolfgang Sawallisch. Oui , vraiment , extraordinaire qualité musicale du piano , de la voix , et communion des deux , chaque nuance musicale possible étant ‘offerte’ .
Je donne Ségolène perdante. Hamon choisira sa reine.
Elvis
17 novembre 2008N’étant plus depuis les grèves de 1995 électeur socialiste (mais je revendique ma liberté sur d’hypothétiques futures exceptions) , ou militant de la doctrine et la pratique socialiste telle qu’elle s’incarne de façon officielle, mon avis est largement superfétatoire . De plus , à la réflexion , je me demande si ma faiblesse coupable pour cette mode idéologique ne repose pas sur un profond quipropos : je crois finalement plus à la liberté qu’ à l’ Etat, même si je lui concède une majuscule car sans lui rien ne peut s’organiser. Et je crois que derrière le renard du poulailler il y a aussi le loup, bien plus terrible lorsqu’il met son masque de berger.
Bref , juste pour livrer mon impression sur la chute de Reims (la saillie n’est pas de moi-cherchez-) – mon cd arrive à la sonate K511 avec Brendel au clavier , un must , à se mettre à genoux et pleurer – , où le dévoiement de la parole donnée, du respect des règles du jeu , du primat des idées , sont foulés au pied sans vergogne.
Pauvres ‘socialistes’ petits bras , s’imaginant que le réalisme politicien consiste à toujours céder à la tentation de démolir systématiquement ce qui vient d’en face , à considérer comme anomalie démocratique à biaiser et contourner tout scrutin défavorable, et à ne jamais faire l’effort de distinguer la bonne volonté de la défense d’intérêt corporatiste.
N’allez pas croire que les autres ‘camps’ soient nettement mieux , surtout celui qu’on place à ‘droite’ , mais enfin il est plus clair même dans ses zones obscures , et surtout moins gluant.
Brendel grognasse un peu en interprétant la K511 . Comme Gould. C’est un peu chiant. Mais ça donne beaucoup d’humanité à l’ivoire et à l’ébène. Et ramène les choses à leur origine. Tiens, le cd est terminé et je bascule sur Elvis. Surprenante transition ? Oui, mais la bonne période , 1956/62.
Battre monnaie zouloue : un privilège, pas un pouvoir (4)
13 novembre 2008(Suite de l’épisode 3)
On se rappelle que Zouzou 1er n’avait pas le pouvoir exorbitant de créer sur lui même des signes monétaires. Cependant il avait, seul, le pouvoir de frapper la monnaie officielle, celle en qui on avait confiance puisqu’elle contenait le grammage exact en un or non altéré de ce que sa valeur faciale indiquait (En général c’était un poids) . Elle devait être bien sûr, à la fois irreproductible et identifiable, autant que faire se peut.
Et il en était de même dans les autres îles, chaque prince battant sa monnaie.
Mais , même si cette monnaie n’avait pas été à fournir d’un seul coup pour assurer tous les échanges économiques puisqu’il existait toujours une monnaie déjà exitante avant l’instauration d’une nouvelle monnaie plus pratique et fiable, il avait fallu trouver l’or petit à petit pour la fabriquer . Comment faire ?
Un procédé pouvait consister à lever des impôts un peu plus importants pour en consacrer une partie à l’achat d’or brut par exemple . Avec la monnaie créée le Prince pouvait alors dépenser , et en dépensant , amener des signe monétaires dans les circuits de échanges économiques. Bien entendu, il était préférable que ces dépenses fussent utiles à la collectivité et au Grand Bien de Tous plutôt qu’inutiles et purement dispendieuses , mais l’important n’était pas là puisque dans les deux cas, des signes monétaires supplémentaires étaient ainsi mis dans les circuits des échanges économiques .
D’autres façons étaient possible : spoliation par un achat à bas prix de toute nouvelle découverte d’une mine d’or . D’un point de vue économique l’émission de monnaie qui en découlait s’apparentait à un vol généralisé puisque ces signes monétaires – là vraiment crées ex nihilo- , n’avaient aucune contrepartie réelle au moment de leur introduction dans le circuit . Aussi convenait-il de l’introduire peu à peu, sans quoi une hausse des prix très dommageable s’installait.
On pouvait aussi le considérer comme un impôt plus ou moins déguisé en forme d’inflation pesant sur tous … mais s’il était utilisé pour le Grand Bien Collectif … comment s’en plaindre ?
Autres méthodes plus musclées : voler l’or ou les pièces d’or . Soit à un vassal de sa propre île, soit à d’autres îles (rançon, pillage, piraterie, prélèvement de victoire) . Suivant que cet or mis en circulation ne circule que dans une île ou bien entre plusieurs îles, les conséquences économiques pouvaient être différentes, mais ce n’est pas l’objet de notre épisode.
Mais le procédé le plus fondamental et le plus important consistait à transformer en pièces d’or, une quantité d’or amenée par un particulier et pour son compte . Et une grosse partie du phénomène de monétisation se faisait ainsi ! Tout simplement.
Néanmoins le Prince n’était pas idiot et très rapidement il monnaya ce privilège contre une sorte de pourcentage sur le monnaie créée. Bref un prix qu’il définissait à sa convenance puisqu’il avait un monopole (quoique ce monopole fut contrarié par la concurrence d’autres princes …)
C’est à dire que l’argent avait dès le départ un prix global supérieur à sa valeur : c’ était le prix de la sécurité d’une monnaie acceptée partout, ayant une valeur stable. Et que le profiteur de ce système ne soit autre que le Prince chargé du Grand Bien Public, qui devait pouvoir vivre, exister et fonctionner n’était finalement que moindre mal.
Bref Nicodème , le conseiller spécial aux affaires sonnantes et trébuchantes de Zouzou 1er, qui avait bien compris l’intérêt économique d’un contrôle de la monnaie et les dangers à en mettre subitement trop ou pas assez , se demanda alors si ce prix de la monnaie , en plus d’être une rente pour le Pouvoir, ne pourrait pas constituer une façon d’en contrôler le débit .
Andreas Scholl, « Ombra Mai Fu » , « Stabat Mater »
9 novembre 2008Andrea scholl est un contre-ténor allemand exceptionnel, révélé au grand public en 1993 . Chaque voix étant un petit voyage, dire qu’il est « LE’ contre-ténor est ridicule. Mais il est vrai qu’il a, sur certains albums, atteint un niveau de musicalité, de sensibilité ou d’expression lui permettant de porter, sans aucune compromission, la musique, vers un au delà.
Les connaisseurs semblent très émoustillés par la production entre 1990 et le début des années 2000 où sa voix savait avoir une fraîcheur , une innocence , une facilité lumineuse au service du sens , inégalées .
Ses qualités éclatent dans un discret CD intitulé ‘Ombra Mai Fu’ consacré à des arias de Haendel (Compositeur un peu coincé entre Vivaldi , Bach … et son propre monumentalisme , mais c’est une autre histoire) , à mi chemin entre le dépouillement recueilli de son répertoire renaissance-pré-baroque et les acrobaties du baroque flamboyant. On adore .
Une autre facette de A. Scholl s’exprime dans cette version stratosphérique du Stabat Mater de Vivaldi , dirigé par Chiara Banchini, où la force de l’expressivité et la pureté du recueillement vous feront pleurer de bonheur . Il est vrai que Vivaldi est à son meilleur … comme souvent . Commencez donc par cette oeuvre à triple plaisir, pour la cas où vous ne connaîtriez pas.
Epargne, Intérêt et Banque de dépot en système zoulou (5)
9 novembre 2008Ainsi nos zoulous coulaient d’heureux jours dans leur île, s’échangeant biens et services à l’aide de pièces d’or frappées au profil aquilin de Zouzous 1er .
Zouzous 1er, soucieux de laisser sa trace de despote débonnaire proposa , pour le bien de tous, de creuser un canal permettant d’acheminer les pirogues au centre du village et menant, de plus, à son nouveau palais plus confortable. N’arrivant pas, après de nombreux débats participatifs, à mettre en place un système de corvée tournante, il leva des impôts avec lesquels il paya le travail nécessaire : ce procédé fut finalement mieux accepté. La réalisation fut un grand succès.
On découvrit , au décès de la grand-mère d’ Aristide qui avait la manie de thésauriser, une fortune considérable sonnante et trébuchante dans son oreiller en feuilles de bananier . Aristide était déjà dans l’aisance et il décida , avec les possibilité que lui offrait cette somme, de construire une super-pirogue-à-roue, bien plus efficace que les ordinaires, et qui utiliserait le canal déjà construit . Ce fut un grand succès . Aristide en sortit bien plus riche que sa grand-mère …
Ces deux réalisation frappèrent les esprit. La monnaie avait ce pouvoir , en s’accumulant en quantité élevée, de permettre la réalisation d’un projet collectif . C’était comme du temps concentré, pour le plus Grand Bien du Grand Tous, quoiqu’ Aristide ait bien su en tirer quelques marrons du feu.
Un grand projet vint alors à l’esprit de Théo , qui n’avait pas d’argent : construire une sorte de marché, le long du canal, où il serait plus aisé de vendre le poisson. Il proposa à Benoît l’orfèvre qui gardait pour le compte de quelques zoulous (Pierre, Paul et Jacques) leurs économies en sécurité, d’obtenir une autorisation de les lui prêter , moyennant une petite récompense à tous. Benoît se souvint des opérations de Zouzou 1er et d’Aristide examina le projet , le trouva très séduisant. et prêta la somme avec obligation de la lui rendre augmentée d’un chouia , pour le service. Ce fut un succès. Théo remboursa Benoît et donc Pierre, Paul et Jacques, et en tira de substantiels bénéfices .
Benoît prit l’habitude lucrative de prêter l’argent qu’on lui confiait, avec , en principe l’accord des déposants . Il baptisa son affaire « Banque de dépôt » Les zoulous constatèrent donc qu’ une concentration d’épargne, quelles qu’en soient l’origine et la manière , permettait en elle même une sorte d’accélération de projets à une échelle collective.
Ils notèrent également qu’un intérêt versé en contrepartie d’un prêt permettait de mobiliser ces moyens plus facilement. Néanmoins Zouzou 1er, prudent, exigea que cette usure, surtout celle au bénéfice de la banque de Benoît, ne fut point trop élevée, pour des raisons de vulgaire jalousie mais aussi d’ordre social et d’efficacité économique . Aussi y appliqua-t-il une taxe afin de ‘réguler’ ces mécanismes qui lui échappaient de par trop .
L’ harmonie semblait veiller sur ce système de tuyaux et vases communicants rassurant pour l’esprit : l’argent immobilisé (quelle qu’en soit la raison) avait une vocation ‘naturelle’ à servir à des investissements , avec grande efficacité . La même masse monétaire pré-existante circulait : rien ne se créait vraiment et rien ne se perdait puisqu’on recyclait les fluides monétaires.
Le Chant du cygne , F. Schubert.
4 novembre 2008Taper ‘Schwanengesang’ et Fischer-Dieskau’ mettez donc le CD dans votre panier. Vous ne le regretterez pas.
Franz Schubert a donné des lettres de noblesse à la forme musicale du lied avec trois cycles : « La belle meunière » , le sombre « Voyage d’hiver » et le « Schwanengesang ».
Ce dernier, recueil bricolé par son éditeur sans unité thématique et baptisé bêtement ‘Chant du cygne’ puisque posthume, est magistral et varié . La version de Dietrich Fischer-Dieskau et Gérald Moore est éblouissante d’ampleur et de retenu, de simplicité et de finesse, de clarté et d’expression , et d’évidence , quels que soient vos goûts musicaux.
Battre monnaie , 1ere politique monétaire zoulou ! (3)
3 novembre 2008(Suite de l’épisode 2 …)
Les zoulous avaient donc choisi l’or comme substrat monétaire , remplaçant ainsi peu à peu la monnaie bio-écolo en coquillages bleus à taches rouge et jaune .
La valeur irrationnelle , universelle et intrinsèque de ce métal rendit l’usage de cette la monnaie particulièrement efficace malgré la confusion qu’elle provoquait entre les notions de ‘valeur’ , de ‘richesse’ . Elle n’en jouait que mieux son rôle de « ticket » d’échange des biens et services ou de « droit au porteur ».
Cependant plusieurs incidents firent comprendre aux habitants du pays Zoulou que la monnaie , quelle qu’elle soit , bien que conçue comme un simple outil neutre, au service des produits du travail des hommes, était un instrument délicat et fragile qui pouvait dézinguer l’économie d’un pays.
- Ainsi la découverte d’un formidable gisement d’or , dans l’ île voisine des pygmées entraîna un accroissement de leur richesse dans un premier temps , cependant accompagné d’ une hausse du prix des choses , suivie de désordres, avec enrichissements anarchiques de certains , mais dont finalement , après de curieux déplacements de richesses, les pygmées ressortirent plutôt appauvris.
- Ainsi une sorte de disparition des signes monétaires dans certaines peuplades , suite à quelques pillages donna lieu à des baisse de prix : la monnaie elle même devint paradoxalement une sorte de denrée plus chère, le troc réapparut , d’autres signes monétaires circulèrent et une étrange langueur s’abattit sur l’activité
- On remarqua alors l’apparition de mécanismes de prêts d’argent moyennant usure ou intérêt , pouvant aboutir à des déplacements de richesses inacceptables qui brisaient l’esprit initial du troc que la monnaie n’était sensée qu’améliorer : longtemps cette pratique fut très mal vue, voire interdite.
- Certaines îles utilisèrent de l’or considérablement altéré par des mélanges . La méfiance s’installa entre les îles et les échanges économiques en furent ralentis.
Bref, conscient que la gestion et le contrôle de la quantité et de la qualité des signes monétaires étaient capitales et essentiels au bon fonctionnement d’une économie , et qu’ils devaient être maîtrisés , il fut confié au Pouvoir central Zoulou , en tant que représentant théorique du B.C.N. (Bien Collectif National) , le privilège de tenter une sorte de contrôle de la qualité et de la quantité de cette monnaie, et d’en définir également quelques règles d’utilisation.Ainsi le Prince eut-il le privilège de battre monnaie, donc frapper des monnaies divisionnaires métalliques , qui constituaient à l’époque l’essentiel de la masse monétaire courante.
Mais, contrairement à une vulgaire croyance zouloue , le pouvoir de battre monnaie n’était pas celui de fabriquer de la monnaie à partir de rien ! La chose était précisement impossible puisque dans sa grande sagesse l’usage avait choisit un signe monétaire que personne ne pouvait inventer , empêchant ainsi quiconque de s’accaparer la richesse des autres sans une contrepartie en travail.
La Prince avait bien un privilège , mais ce n’était pas un pouvoir : il monétisait pour le compte de la société un or qui ne lui appartenait pas forcément , loin de là, ou bien son propre or, acquis par impôts, emprunts, ou même vol à la limite, mais peu importe.
Le signe monétaire fondamental ‘officiel’ fut donc la pièce de monnaie, avec l’effigie du Prince Zoulou , irreproductible par quelques secrets de fabrication et de composition , et dont le Pouvoir devait veiller à la qualité par une quantité d’or définie, et à l’universalité c’est à dire au fait qu’elle soit acceptée par tous, pour jouer pleinement son rôle économique.
Une politique monétaire était possible , quoique des métaux et des pierres précieuses circulassent également , jouant le rôle d’une sorte de ‘monnaie’ moins fluide.
Avouons que l’histoire , la nôtre comme celle des zoulous, nous montra le Pouvoir , dans sa tentative de contrôler la monnaie, souvent animé par bien d’autres préoccupations que celle de réguler l’économie . Mais c’est une autre histoire.
L’avantage de ce système était que , même lorsque le Prince instrumentalisait la monnaie dans un but personnel , de pur pouvoir ou de conquête , du moins ne pouvait-il en aucun cas » inventer » la monnaie à son profit total et exclusif .
Ainsi vit on des Etats battant monnaie devenir pauvres et même ruinés , et obliger leur Prince à emprunter à de riches vassaux ou à des banques de dépôt.
La règle d’une impossibilité de création monétaire ex nihilo au profit d’un seul agent économique , était ainsi respectée .